Je me souviens de la première fois que j’ai vu la maison a 35, Grande Rue – bien avant que ce soit Le Petit Cochon. C’était tout ce qu’une grande maison française devrait être: des volets bleus aux fenêtres, de grands plafonds hauts, un grand escalier, tout cela est magnifique. Mais c’est le jardin qui a gagné mon coeur…
Notre jardin repose sur les remparts de Valence sur Baïse et offre une vue dégagée sur Maignaut-Tauzia, Saint Puy et Condom. Cette vue agricole contraste avec le détail et la couleur du jardin lui-même. Les bulbes de printemps, Iris, Lavande, Pivoine et Roses se disputent côte à côte avec Olivier, Chèvrefeuille, Laurier et Salvias.
Maintenant, soyons clairs, je suis un jardinier réticent. Ma femme, Saskia, déborde d’idées et de confiance pour s’occuper des plantes. O la la, elle connaît même les noms latins!
Mais ce jardinier réticent doit redoubler d’efforts car, depuis quelque temps, ce beau jardin a été un peu négligé – certaines plantes ont dépassé leur espace ou ont simplement vieilli au-delà de leur âge. C’est un gros travail et nous aurons certainement besoin de deux d’entre nous. C’est déjà un jardin pour les sens avec des odeurs et des curiosités à ravir, mais nous voulons aussi créer un espace de croissance pour les légumes et les herbes, ainsi que rajeunir les spécimens vieillissants et commencer à planter maintenant les plantes de succession afin que de nouvelles plantes meurent être prêt à combler les lacunes.
Et nous voulons créer de nouveaux domaines où vous pourrez passer du temps avec un bon livre, des pinceaux et du papier, ou simplement avec vos pensées.
À travers les yeux de ce «jardinier réticent», nous vous tiendrons au courant des changements survenus dans notre jardin et espérons vous inspirer pour qu’il vienne le visiter car il évolue à chaque saison, à tout moment de l’année.
« La gloire du jardinage: les mains dans la terre, la tête au soleil, le cœur de la nature. Nourrir un jardin, c’est nourrir non seulement le corps, mais l’âme. » – Alfred Austin